Chez Piriou et Ufast, Florence Parly met l’accent sur les ETI et PME de la navale

Vendredi 19 avril, la ministre des Armées était en déplacement dans le sud-Finistère, où elle a visité deux chantiers fortement impliqués dans le marché militaire. Pas un poids lourd tel Naval Group, qui pourtant mettait à flot la veille à Lorient une nouvelle frégate, l’Alsace, mais des sociétés de tailles plus modestes, ETI et PME, en l’occurrence Piriou et Ufast. Avec la volonté de saluer et mettre en lumière le travail et le dynamisme de ces acteurs qui contribuent eux-aussi à fournir des matériels de qualité aux forces françaises et à faire rayonner le pays et son industrie à l’international via les contrats qu’ils décrochent à l’export. « La France est aux premiers rangs des grandes puissances maritimes, pas un seul bâtiment n’est hors de notre portée : des porte-avions aux sous-marins, des frégates aux chasseurs de mines, la production française est en pleine santé. Sur la côte atlantique, sur les bords de Méditerranée, en Normandie mais aussi dans les régions intérieures, des PME aux géants du secteur (…) Chaque jour, ce sont 42.000 emplois directs que la filière navale fait vivre sur le territoire français », a rappelé la ministre lors de ce déplacement, soulignant les opportunités dont peut bénéficier la filière à l’international : « De très nombreux pays ont des façades maritimes qu’ils souhaitent exploiter sans forcément en disposer les moyens. Le besoin de maîtrise de leurs eaux territoriales est une aubaine pour notre base industrielle et technologique de défense navale, capable de répondre à une palette variée de demandes, des plus gros navires aux vedettes plus modestes ».

Des chantiers qui vont aussi bénéficier des commandes prévues dans le cadre de la nouvelle LPM : « Sur la période de la loi de programmation militaire jusqu’en 2025, c’est une centaine d’unités de divers types livrées à la Marine nationale et à la gendarmerie maritime. Ces unités sont celles qui alimentent l’ensemble du tissu industriel de constructeurs navals français, de Boulogne-sur-Mer à Marseille en passant par Concarneau ». Et de souligner d’ailleurs l’aspect crucial des petites unités : « Il est important de valoriser ces bâtiments moins impressionnants mais tout aussi importants et nécessaires à la Marine nationale. On parle peu des remorqueurs, des chalands, des embarcations d’instruction et des engins de débarquement alors que ces petites unités sont primordiales pour permettre à la marine d’assurer ses missions ».

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